-
Katharine Hepburn
Indépendante, volontaire, arrogante, dynamique, intelligente et sûre d’elle, Katharine Hepburn était l’incarnation de la femme moderne américaine. Elle se lance au théâtre à la fin des années 20 avant d’être repérée par David O’Selznick qui lui fait signer un contrat à la RKO en 1932. Malgré quelques succès, elle enchaîne surtout les échecs et la RKO ne reconduit pas son contrat. Surnommée à cette époque « le poison du box-office » et dotée d’un caractère bien trempé, aucun studio ne lui propose du travail.
Pourtant son talent d’actrice ne fait aucun doute, que se soit dans le registre dramatique où de la comédie dans laquelle elle excelle comme en témoigne l’hilarant L’impossible Monsieur bébé. Elle décide donc de retourner au théâtre.
À cette époque elle a une liaison avec le célèbre milliardaire Howard Hugues et elle s’associe avec lui pour acheter les droits de la pièce Philadelphia story (Indiscrétions en France) qu’elle va produire, monter et interpréter avec succès pendant deux ans. C’est donc un retour triomphal à Hollywood lorsqu’elle vend les droits d’adaptation de cette pièce à Samuel Goldwynn, en s’imposant comme vedette du film et du choix de ces partenaires.
Suite à ce gros succès, la MGM lui fait signer un contrat et son premier film pur le studio sera Madame porte la culotte où elle rencontre l’amour de sa vie, Spencer Tracy. Bien que celui-ci fut marié et refusa toujours de divorcer, leur liaison dura 26 ans, 9 films et reste l’une des plus célèbres d’Hollywood.
Katharine Hepburn resta une star jusqu’à la fin de sa carrière, n’hésitant pas à endosser des rôles de vieilles femmes avant l’heure comme dans African queen. Elle reste aujourd’hui l’actrice la plus oscarisée de l’histoire avec 4 statuettes remportées plus 8 autres nominations (alors qu’elle ne vint jamais à aucune cérémonie et n’a jamais récupéré ces récompenses) et l’une des plus récompensées à l’international. En 1999 l’American Film Institute l’a classée « plus grande actrice de légende d’Hollywood ».
-
Par Laurent Aumaitre le 10 Janvier 2021 à 11:44
ANNEE FILM REALISATEUR USA (1) USA (entrées estimées) (2) FRANCE (3) PARIS (4) UK (5) Espagne (6) DIVERS (7) MONDE (1) 1932 HÉRÉDITÉ (A BILL OF DIVORCEMENT) George Cukor $383 000 4 405 337 1 275 260 $531 000 1933 LE PHALÈNE D'ARGENT (CHRISTOPHER STRONG) Dorothy Arzner $386 000 4 862 686 1933 MATIN DE GLOIRE (MORNING GLORY)
Oscar de la meilleure actriceLowell Sherman $377 000 4 749 307 1 763 586 $582 000 1933 LES QUATRE FILLES DU DOCTEUR MARCH (LITTLE WOMEN) George Cukor $1 337 000 16 843 034 212 465 3 654 025 $2 000 000 1934 SPITFIRE John Cromwell $492 000 6 790 890 1 698 476 $604 000 1934 LE PETIT MINISTRE (THE LITTLE MINISTER) Richard Wallace $723 000 9 979 296 2 907 504 $1 104 000 1935 CŒURS BRISÉS (BREAK OF HEARTS) Philip Moeller $437 000 5 780 423 $695 000 1935 ALICE ADAMS George Stevens $574 000 7 592 593 1 440 281 1935 SYLVIA SCARLETT (SYLVIA SCARLETT) George Cukor $321 000 4 246 032 $497 000 1936 MARIE STUART (MARY OF SCOTLAND) John Ford $791 000 11 718 519 5 237 1 778 180 $1 276 000 1936 LA REBELLE (A WOMAN REBELS) Mark Sandrich $347 000 5 140 741 1 823 083 $583 000 1937 POUR UN BAISER (QUALITY STREET) George Stevens $200 000 3 703 704 1 238 215 1937 PENSION D'ARTISTES (STAGE DOOR) Gregory La Cava $1 250 000 23 148 148 1 695 108 $1 762 000 1938 L'IMPOSSIBLE MONSIEUR BÉBÉ (BRINGING UP BABY) Howard Hawks $715 000 13 240 741 203 483 $1 109 000 1938 LES QUATRE FILLES DU DOCTEUR MARCH (RE) (LITTLE WOMEN) George Cukor $60 000 1 111 111 $70 000 1938 VACANCES (HOLIDAY) George Cukor $733 000 13 574 074 106 441 1940 INDISCRÉTIONS (THE PHILADELPHIA STORY) George Cukor $2 374 000 31 402 116 304 844 $3 259 000 1941 L'IMPOSSIBLE MONSIEUR BÉBÉ (RE) (BRINGING UP BABY) Howard Hawks $96 000 1 376 344 $161 000 1942 LA FEMME DE L'ANNÉE (WOMAN OF THE YEAR) George Stevens $1 935 000 22 751 323 28 826 $2 708 000 1942 LA FLAMME SACRÉE (KEEPER OF THE FLAME) George Cukor $2 190 000 25 749 559 35 763 $3 222 000 1943 LE CABARET DES ÉTOILES (STAGE DOOR CANTEEN) Frank Borzage $4 339 532 47 504 455 36 643 1944 LE FILS DU DRAGON (DRAGON SEED) Jack Conway $3 033 000 33 971 774 1 854 621 $4 627 000 1945 SANS AMOUR (WITHOUT LOVE) Harold S. Bucquet $2 702 000 24 507 937 $3 784 000 1946 LAME DE FOND (UNDERCURRENT) Vincente Minnelli $2 828 000 23 940 741 700 523 $4 237 000 1947 LE MAÎTRE DE LA PRAIRIE (THE SEA OF GRASS) Elia Kazan $3 150 000 26 666 667 935 581 $4 689 000 1947 PASSION IMMORTELLE (SONG OF LOVE) Clarence Brown $1 469 000 12 435 979 843 098 £81 642 (environ un million d'entrées) $2 737 000 1948 L'ENJEU (STATE OF THE UNION) Frank Capra $3 500 000 27 777 778 260 611 1949 MADAME PORTE LA CULOTTE (ADAM'S RIB) George Cukor $2 971 000 19 934 246 715 346 £120 219 (environ 1,5 millions d'entrées) $3 947 000 1951 AFRICAN QUEEN (THE AFRICAN QUEEN) John Huston $4 129 510 24 735 010 1 841 285 £256 267 (environ 3 millions d'entrées)
N° 11 de l'année 1952285 985 $10 750 000 1952 MADEMOISELLE GAGNE-TOUT (PAT AND MIKE) George Cukor $2 050 000 11 198 514 57 421 £108 881 (environ 1,3 millions d'entrées) $2 696 000 1955 VACANCES À VENISE (SUMMERTIME) David Lean $2 000 000 13 366 750 1 203 119 N° 85 de la saison 1954/55 en Italie (environ 2 465 000 entrées) 1956 LE FAISEUR DE PLUIE (THE RAINMAKER) Joseph Anthony $2 100 000 15 053 763 362 435 1956 WHISKY VODKA ET JUPON DE FER (THE IRON PETTICOAT) Ralph Thomas $1 300 000 9 318 996 372 349 1957 UNE FEMME DE TÊTE (DESK SET) Walter Lang $1 700 000 12 897 842 498 638 1959 SOUDAIN L'ÉTÉ DERNIER (SUDDENLY LAST SUMMER) Joseph L. Mankiewicz $6 375 000 55 555 556 841 374 226 915 N° 16 de la saison 1959/60 en Italie (environ 4 750 000 entrées) 1962 LONG DAY'S JOURNEY INTO NIGHT Sidney Lumet $430 000 3 102 453 27 271 1967 DEVINE QUI VIENT DINNER (GUESS WHO'S COMING TO DINNER)
Oscar de la meilleur actriceStanley Kramer $25 500 000 59 027 778 1 119 123 3 296 666 AUD 1 103 000 en Australie $70 000 000* 1967 AFRICAN QUEEN (RE) (THE AFRICAN QUEEN) John Huston $536 118* 1 241 014 1968 LE LION EN HIVER (THE LION IN WINTER)
Oscar de la meilleure actriceAnthony Harvey $9 053 000 21 938 689 241 202 1 072 974 1969 LA FOLLE DE CHAILLOT (THE MADWOMAN OF CHAILLOT) Bryan Forbes $800 000 2 019 284 31 113 449 853 1971 LES TROYENNES (THE TROJAN WOMEN) Michael Cacoyannis $950 000 2 558 923 85 002 1973 A DELICATE BALANCE Tony Richardson $800 000 1 931 527 1975 UNE BIBLE ET UN FUSIL (ROOSTER COGBURN) Stuart Millar $7 010 407 12 665 595 103 493 474 967 73 424 entrées au Danemark 1978 OLLY OLLY OXEN FREE Richard A. Colla $530 000 559 249 1981 LA MAISON DU LAC (ON GOLDEN POND)
Oscar de la meilleure actriceMark Rydell $119 285 433* 42 908 429 890 807 1 801 806 AUD 5 289 000 en Australie (environ 2 950 000 entrées)
200 930 entrées en Allemagne1985 LE SECRET DE GRACE QUIGLEY (GRACE QUIGLEY) Anthony Harvey $2 400 000* 676 056 1994 RENDEZ-VOUS AVEC LE DESTIN (LOVE AFFAIR) Glenn Gordon Caron $18 272 894* 4 371 506 79 979 (1) Les recettes sont des rentals, c'est-à-dire les recettes perçues par les studios. Celle-ci représentent qu'une partie des recettes globales perçues par les salles. Cette part qui revenait aux studios est variable d'un film à l'autre, d'une année sur l'autre. Par exemple, en moyenne ces rentals représentaient 35% des recettes globales (après déduction des taxes) au début des années 30, alors qu'ils représentent aujourd'hui, en moyenne 50%. Ils comprennent également les pré-réservations.
(2) Les estimations ont été faites à partir du pourcentage moyen des rentals de chaque année et du prix moyens des places correspondant, et en prenant une moyenne de 10% du prix des billets par l'Amusment Tax. Malgré cela, cette estimation n'a pas valeur de fiabilité, ne serait-ce que parce que les rentals englobent également les pré-réservations, et ont pour unique but de donner une idée du succès (ou non) des films. En particulier pour des recettes d'époques éloignées qui ne signifie pas grand-chose pour nous, qui sommes, de plus, habitués à parler en entrées.
(3) Entrées cumulées depuis 1945.
(4) Entrées réalisées lors de différentes reprises entre 1944 et 1950.
(5) Les recettes sont les recettes globales des salles, que les anglo-saxons appellent "grosses".
En bleu, entrées estimées en fonction des recettes lorsqu’elles sont disponibles ou sur la base de la remarquable étude de John Sedgwick, qui répertorie les 100 films annuels les plus populaires en Grande Bretagne entre 1932 et 1937.
(6) Entrées totalisées depuis 1965
(7) Pour donner une idée des recettes australiennes, en 1979, seuls 73 films avaient atteint ou dépassé le million de dollars australiens en rental.
(A) $10 005 007 cumulés
(B) $8 022 000 cumulés
* Ce sont les recettes totales réalisées en salle, que les anglo-saxons appellent "gross".
Entrées France et Paris, source CNC-Fabrice Ferment
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique